
Le PER du S&P 500 est quasiment au plus haut depuis 25 ans, à près de 23. Il est près de 7 points supérieurs à sa moyenne 25 ans (16,6). Cet écart s'explique en très grande partie par l'évolution des grandes capitalisations technologiques américaines (les "7 magnifiques"), qui pèsent 30% de l'indice et montrent un PER supérieur à 30. En Europe, la dérive du PER est beaucoup plus limitée et s'explique aussi par quelques grandes actions comme ASML, Rheinmetall, Airbus et Safran.
L'interprétation d'Eric Galiègue : Dans les deux cas, les actions qui expliquent la hausse générale du PER ont des caractéristiques de croissance élevée et de risque faible, qui justifie amplement le niveau de leur évaluation actuelle. Les indices ne sont donc pas très surévalués, contrairement à ce que laisse penser la lecture rapide du PER nominal.