
La commission Comptabilité et Analyse Financière de la SFAF a répondu à une consultation publique de l’EFRAG sur le tableau des flux de trésorerie. Un imposant document publié en même temps que la consultation vise également à faire le tour du sujet.
Cette consultation de l’EFRAG, l’organisme qui conseille la Commission Européenne sur l’adoption des IFRS, est lancée avant que l’IASB ne produise, dans les prochainstrimestres , ses premiers documents, qui devraient aboutir d’ici quelques années à une réforme de la norme IAS 7 concernant le tableau de flux de trésorerie. Cette réforme fait suite à la publication récente de la norme IFRS 18, centrée sur le compte de résultat, et sur laquelle la SFAF a pris position autour de sept grands sujets dans sa réponse.
Tout d’abord, en ce qui concerne le tableau des flux de trésorerie, celui-ci est considéré par les investisseurs comme un complément indissociable du compte de résultat et, dans une moindre mesure, au bilan. Ce tableau de flux n’est jamais utilisé de manière isolée et ces liens importants expliquent la majorité de nos points de vue concernant sa mise en œuvre détaillée, tels qu’exposés ci-dessous.
Nous estimons que la plupart des utilisateurs sont tout à fait à l’aise avec le cadre actuel, lorsque des informations suffisamment détaillées sont bien fournies, et nous recommandons donc de ne pas introduire de changements conceptuels majeurs.
Nous pensons néanmoins que des améliorations sont indispensables et celles-ci devraient se concentrer autour de quatre points principaux :
- Une meilleure désagrégation, en particulier pour les flux de trésorerie des activités opérationnelles ;
- Des informations supplémentaires sont nécessaires concernant la part des intérêts minoritaires dans les flux de trésorerie ;
- Des informations supplémentaires concernant les activités abandonnées sont également nécessaires dans les flux de trésorerie, afin d’offrir une vision plus cohérente avec le compte de résultat et le bilan ;
- Certains éléments ou problématiques devraient faire l’objet de mentions complémentaires en annexe (éléments significatifs non cash, rapprochement avec l’endettement net et variations de l’endettement net).
La Financial Reporting Commission de l’EFFAS a envoyé une lettre allant dans le même sens.