Fin juin, la SFAF a publié une note faisant état de ses recommandations destinées aux sociétés cotées. Les analystes financiers insistent notamment sur la communication sur les actions visant à renforcer la liquidité de l'entreprise comme par exemple l'octroi d'une PGE (montant, taux, échéance…). Sans omettre les données ESG.
Les comptes semestriels 2020 sont très attendus. Alors que la période de publication bat son plein, différents principes peuvent être rappelés aux entreprises pour relever le défi de la communication au 30 juin.
Dans cette période de crise, la communication sur la structure financière au 30 juin 2020 et l'accès aux liquidités est centrale. Les analystes financiers insistent de nouveau sur la nécessité de disposer d'une information précise et étayée sur l'impact de la crise sanitaire en lien avec le secteur d'activité de l'entreprise, sa capacité financière et l'accès à la liquidité.
Il est important que l'évaluateur puisse pouvoir appréhender le caractère transitoire ou permanent des effets de la crise, de façon à cerner les impacts possibles sur le second semestre et les années futures (impacts sur les marges, augmentation des coûts liée aux mesures sanitaires…).
Une attention toute particulière sera également accordée à la gouvernance de l'entreprise, notamment sous l'angle stratégique. Et l'engagement des actionnaires sera aussi un sujet majeur. Ainsi, les données ESG seront particulièrement suivies (gouvernance, gestion des équipes, relations fournisseurs, position produit, la gestion du système d'information et les aspects sécuritaires…).
Enfin, les tests d'impairment, qui ont fait l'objet d'un long développement de la part de l'AMF et de l'ESMA, représentent une autre problématique majeure pour les analystes financiers et gérants. La SFAF insiste une nouvelle fois pour une grande transparence sur les hypothèses clés retenues et, en particulier, sur le niveau de risque pris en compte.
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