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25/10/2017 Analyse

Gaïa Rating, quelles sont les grandes tendances ?

Le 16 octobre 2017, les équipes de Gaïa Rating, entité d'Ethifinance spécialisée dans l'activité de notation ESG de PME-PMI, ont présenté les résultats de la 9ème campagne d'évaluation.

Gaïa Index, le premier indice ISR dédié aux valeurs moyennes, a vu officiellement le jour fin octobre 2009 sous l'impulsion de la Société française des analystes financiers (SFAF). Ce projet associant la SFAF, IDMidCaps, Ethifinance et MiddleNext visait alors à mesurer l'engagement des petites et moyennes capitalisations dans les domaines de l'environnement, du social et de la gouvernance. Il importait de rapprocher la gestion ISR et les valeurs moyennes qui communiquaient très peu sur ces thèmes ESG.
La méthodologie initiale de Gaïa Index reposait à l'époque sur un questionnaire composé de 70 informations jugées clés par un comité de surveillance composé d'experts en information extra-financière et d'experts en valeurs moyennes. La première édition, à laquelle avait activement participé la commission extra financière de la SFAF, concernait 230 sociétés.

Où en sommes-nous aujourd'hui ?
A l'occasion de la cérémonie 2017, Emmanuel de La Ville, Directeur général d'EthiFinance et dirigeant du pôle ESG du groupe formé par EthiFinance et Spread Research, est revenu sur les faits marquants de l'exercice 2017 :

  • Le référentiel d'évaluation se durcit : le nombre de critères évolue chaque année pour répondre aux demandes des investisseurs désireux de mieux comprendre la gestion des risques de responsabilité sociale. La grille d'analyse comporte aujourd'hui 117 critères contre 70 à l'origine.
  • De nombreuses PME-ETI intègrent leur politique RSE au cœur de la stratégie de croissance ; la RSE n'est donc plus l'affaire de quelques pionniers du CAC 40.
  • Le taux de disponibilité de l'information progresse (sur la base du référentiel 2017 : 85,5% en 2017 contre 83,3% en 2015 et 80,2% en 2014). Ces chiffres soulignent un effort important de la part des entreprises concernées. Nombre d'informations sont désormais publiques alors qu'elles n'étaient obtenues que par le dialogue au cours des dix dernières années.
  • L'échange avec les analystes a changé de nature et apporte désormais des approfondissements et des nuances.
  • La note moyenne, qui s'inscrit en baisse en 2017 (60,1 en 2016 pour le référentiel 2017 contre 63 en 2015 pour le référentiel 2016), traduit une évolution de la transparence à la performance.
  • Les PME-ETI commencent à anticiper les attentes de leurs donneurs d'ordre consécutives aux exigences de la Loi sur le devoir de vigilance d'ores et déjà intégrées par nombre de grosses capitalisations.

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