Une explication possible avec le PPP ou "PER dynamique"
Tandis que les Etats-Unis envisagent de supprimer l’obligation de publication trimestrielle, il apparaît que les marchés boursiers peuvent réagir de manière disproportionnée à ces publications. Rainsy Sam, membre de la SFAF, propose une explication à ce phénomène avec le PPP ou « PER dynamique ».
Cet article n’engage que l’avis de son auteur et ne saurait engager la SFAF en aucune manière.
Les marchés réagissent souvent de manière disproportionnée aux publications de résultats trimestriels. Un écart de seulement quelques centimes du bénéfice par action (BPA) par rapport aux prévisions peut provoquer des variations très sensibles du cours boursier, exprimées en pourcentage. Les outils classiques de valorisation (PER, PEG, modèles d’actualisation) peinent à expliquer cet effet d’amplification.
Cet article introduit le Potential Payback Period (PPP), conçu comme un PER dynamique reflétant plus fidèlement la réalité financière. Partant du PER classique, essentiellement statique, le PPP intègre à la fois la croissance des bénéfices (g) et le taux d’actualisation (r), lequel incorpore lui-même un taux d’intérêt et un facteur de risque. Grâce à sa formule plus complète et à sa structure logarithmique, le PPP met en évidence la manière dont de légères révisions de croissance se propagent sur plusieurs années et produisent des mouvements de valorisation amplifiés, conformes à la réalité financière.
Ce phénomène d’amplification accroît la gravité potentielle du délit d’initié : une information en apparence minime peut procurer un avantage indu disproportionné.
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