La SFAF a été l'objet de « mise en garde » et de « mise en demeure » dans un courrier adressé à son président par un avocat d'un cabinet parisien représentant la société Solutions 30, en amont d'une rencontre qu'elle organisait avec le dirigeant d'un fonds d'investissement. La réponse du président de la SFAF, Thierry Giami.
Cette tentative, sans précédent, d'atteindre notre intégrité était d'une telle gravité vis-à-vis des principes, notamment de la liberté d'expression, de l'indépendance de l'analyse, de la déontologie et du rôle de la SFAF, que nous en avons informé le président de l'Autorité des Marchés Financiers, tout en reportant la rencontre à la rentrée.
Le président de l'AMF Robert Ophèle nous a répondu avec clarté et fermeté sur les principes fondamentaux du marché financier en matière d'analyse. Nous lui sommes particulièrement reconnaissants de cette prise de position, rendue publique vendredi 9 juillet.
La SFAF poursuit son activité consistant à participer à une large information des investisseurs, à un débat public, respectueux des opinions, dans une déontologie scrupuleuse, avec une haute expertise des analystes financiers et extra-financiers.
Au terme de cet événement, je pense fraternellement aux analystes qui ont pu subir des pressions dans l'exercice de leur métier. Ils ont trouvé et trouveront la SFAF à leur côté.
Thierry Giami, président de la SFAF
Les lettres de Thierry Giami, président de la SFAF, et de Robert Ophèle, président de l'AMF, sont à retrouver sur le site de la SFAF.
Contact : analysefinanciere@sfaf.com