Une charte de bonnes pratiques va encadrer la recherche sponsorisée Contenu réservé aux abonnés
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Depuis trois ans, l'analyse financière, essentielle au bon fonctionnement des marchés, est percutée de plein fouet par la directive MIFID 2. La recherche actions sponsorisée, payée par l'émetteur, qui avait permis à la profession de se réinventer, se dote d'une charte fixant les bonnes pratiques à respecter. Une manière de rassurer les investisseurs sur l'indépendance de l'analyste.
MIFID 2 a été une véritable catastrophe pour les analystes financiers. Cette directive européenne, entrée en vigueur en 2018, qui a dissocié le financement de la recherche actions de celui de l'exécution d'ordres , a rendu l'analyse financière payante. Les investisseurs ont restreint leur budget. Les revenus de la recherche ont fondu, et le nombre d'analystes avec.
En difficulté depuis trois ans, la profession attendait avec impatience la mise en place d'une charte de bonnes pratiques pour encadrer la recherche sponsorisée. Les travaux de rédaction de la SFAF (Société française des analystes financiers) sont quasiment achevés, a annoncé Robert Ophèle jeudi soir, à l'occasion des soixante ans de l'association professionnelle. Un contrat type sera proposé d'ici à la fin de l'année.
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